« En politique, l’imbécilité n’est point un obstacle » Napoléon Bonaparte.
Dans nos socio cultures, lorsqu’un Etre appartenant à la communauté des « gens doués de Raison » va en contresens de tout raisonnement logique et cohérent la première question qui vient à l’esprit est : a-t-il toute sa raison ?
Et lorsque l’individu persévère dans les non sens et les « téyoumako* », la question ne devient plus une simple vue d’esprit mais une hypothèse plausible. Et cette hypothèse de déraison est de plus en plus envisagée par de nombreux Ziguinchorois pour ce qu’il est convenu d’appeler le «cas Baldé ». Depuis la perte du pouvoir par son « Père » et son « Jumeau », Abdoulaye Baldé nous gratifie de sorties saillantes et croustillantes que lui-même se trouve inapte à défendre après coup (faire de la Diaspora la 15éme région, Reférendum sur l’homosexualité, méconnaissance des mouvements financiers sur son propre compte bancaire…). Comme nous n’avons pas pour habitude de faire insulte à l’intelligence des personnes (surtout lorsqu’elles ont eu à remplir des missions d’utilité publique), nous gagerons que ces sorties dénuées de sens de notre maire ne sont pas le fruit d’une déraison due à la perte de pouvoir mais plutôt d’épisodiques « pertes de réseau » engendrées par la peur du gendarme.
Cependant ces « pertes momentanées de réseau » ne devraient pas nous éloigner d’une question de fond qui mérite réflexion. Car, au-delà des questions techniques et morales que suscite l’affaire des sursalaires d’Abdoulaye BALDE, il se pose pour les Ziguinchorois que nous sommes, une question d’ordre comportemental.
En arguant qu’il n’était administrativement pas fautif, Abdoulaye BALDE oublie que le débat ne se pose pas en termes de légalité mais en termes de légitimité.
Est-il légitime qu’une personnalité politique qui a eu à occuper des fonctions aussi stratégiques que le Secrétariat Général de la Présidence, le Ministère de la Défense et celui des Mines, fasse preuve d’autant de légèreté dans la gestion de son plan de carrière ? Car ne nous y trompons point : la rigueur en matière de gestion publique n’est pas à géométrie variable. Dans les affaires publiques ou on est rigoureux, ou on ne l’est pas.
Et Abdoulaye Baldé, aussi bien dans les faits que dans sa communication, a fait preuve d’un laxisme déconcertant dans « l’affaire des salaires de l’IGE » qu’il a reçus. Pour quelqu’un qui aime rappeler qu’il est ancien commissaire on comprend pourquoi dans notre pays le crime paie.
Cette affaire inquiète d’autant plus les Ziguinchorois qu’elle nous rappelle les souvenirs d’une gestion légère de certains projets de l’ANOCI dont monsieur était le Directeur exécutif.
D’aucuns auront vite fait le lien entre cette légèreté, assumée et défendue de notre maire avec:
- la légèreté avec laquelle le projet de ville de Ziguinchor est posé,
- la légèreté avec laquelle les problèmes organisationnels de la commune sont gérés,
- la légèreté avec laquelle les doléances des populations locales sont prises en compte,
- la légèreté avec laquelle la question du futur de notre ville est envisagée,
- la légèreté avec l’actuel Maire de Ziguinchor considère le local comme simple marchepied pour atteindre le national
Cette légèreté, boussole de l’actuelle équipe municipale, se traduit par une dégradation inégalée de notre environnement urbain. Se pose alors la cruciale question du renouvellement de notre confiance à un maire qui prend tout à la légère. Les Ziguinchorois peuvent ils raisonnablement confier de nouveau les destinées de leur commune à un homme politique qui ne comprend pas la lourdeur de sa tâche et l’exigence de moralité, de rigueur et de professionnalisme qui l’accompagne ?
Se tromper une fois est humain, se tromper deux fois est diabolique. Les Ziguinchorois, Hommes de Foi, ne sauraient faire le jeu du Diable.
Baye Abdallah Traoré
Ziguinchor Initiatives Globales (ZIG)
*Pas fait exprès
Dans nos socio cultures, lorsqu’un Etre appartenant à la communauté des « gens doués de Raison » va en contresens de tout raisonnement logique et cohérent la première question qui vient à l’esprit est : a-t-il toute sa raison ?
Et lorsque l’individu persévère dans les non sens et les « téyoumako* », la question ne devient plus une simple vue d’esprit mais une hypothèse plausible. Et cette hypothèse de déraison est de plus en plus envisagée par de nombreux Ziguinchorois pour ce qu’il est convenu d’appeler le «cas Baldé ». Depuis la perte du pouvoir par son « Père » et son « Jumeau », Abdoulaye Baldé nous gratifie de sorties saillantes et croustillantes que lui-même se trouve inapte à défendre après coup (faire de la Diaspora la 15éme région, Reférendum sur l’homosexualité, méconnaissance des mouvements financiers sur son propre compte bancaire…). Comme nous n’avons pas pour habitude de faire insulte à l’intelligence des personnes (surtout lorsqu’elles ont eu à remplir des missions d’utilité publique), nous gagerons que ces sorties dénuées de sens de notre maire ne sont pas le fruit d’une déraison due à la perte de pouvoir mais plutôt d’épisodiques « pertes de réseau » engendrées par la peur du gendarme.
Cependant ces « pertes momentanées de réseau » ne devraient pas nous éloigner d’une question de fond qui mérite réflexion. Car, au-delà des questions techniques et morales que suscite l’affaire des sursalaires d’Abdoulaye BALDE, il se pose pour les Ziguinchorois que nous sommes, une question d’ordre comportemental.
En arguant qu’il n’était administrativement pas fautif, Abdoulaye BALDE oublie que le débat ne se pose pas en termes de légalité mais en termes de légitimité.
Est-il légitime qu’une personnalité politique qui a eu à occuper des fonctions aussi stratégiques que le Secrétariat Général de la Présidence, le Ministère de la Défense et celui des Mines, fasse preuve d’autant de légèreté dans la gestion de son plan de carrière ? Car ne nous y trompons point : la rigueur en matière de gestion publique n’est pas à géométrie variable. Dans les affaires publiques ou on est rigoureux, ou on ne l’est pas.
Et Abdoulaye Baldé, aussi bien dans les faits que dans sa communication, a fait preuve d’un laxisme déconcertant dans « l’affaire des salaires de l’IGE » qu’il a reçus. Pour quelqu’un qui aime rappeler qu’il est ancien commissaire on comprend pourquoi dans notre pays le crime paie.
Cette affaire inquiète d’autant plus les Ziguinchorois qu’elle nous rappelle les souvenirs d’une gestion légère de certains projets de l’ANOCI dont monsieur était le Directeur exécutif.
D’aucuns auront vite fait le lien entre cette légèreté, assumée et défendue de notre maire avec:
- la légèreté avec laquelle le projet de ville de Ziguinchor est posé,
- la légèreté avec laquelle les problèmes organisationnels de la commune sont gérés,
- la légèreté avec laquelle les doléances des populations locales sont prises en compte,
- la légèreté avec laquelle la question du futur de notre ville est envisagée,
- la légèreté avec l’actuel Maire de Ziguinchor considère le local comme simple marchepied pour atteindre le national
Cette légèreté, boussole de l’actuelle équipe municipale, se traduit par une dégradation inégalée de notre environnement urbain. Se pose alors la cruciale question du renouvellement de notre confiance à un maire qui prend tout à la légère. Les Ziguinchorois peuvent ils raisonnablement confier de nouveau les destinées de leur commune à un homme politique qui ne comprend pas la lourdeur de sa tâche et l’exigence de moralité, de rigueur et de professionnalisme qui l’accompagne ?
Se tromper une fois est humain, se tromper deux fois est diabolique. Les Ziguinchorois, Hommes de Foi, ne sauraient faire le jeu du Diable.
Baye Abdallah Traoré
Ziguinchor Initiatives Globales (ZIG)
*Pas fait exprès
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